La demeure abandonnée se dressait au pic d’une colline, balayée par les vents glacés de Roumanie. Ses murs en pierre, rongés par le temps, semblaient réaliser encore les murmures d’une époque séculaire. Personne n’osait s’y aventurer, mais pour Adrian, un suave en disgrâce, cet côté représentait son dernier refuge. Chassé de son
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Le calme pesait sur l’abbaye de façon identique à un suaire. Le vent qui s’infiltrait par les fissures des murs semblait porter des murmures indistincts, comme si la pierre elle-même conservait la évocation des âmes disparues. Le moine restait prostré devant le manuscrit, sa souffle saccadée, les clavier crispées sur le rebord de la tab